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Beau sourire

Rééducation maxillo-faciale

Ciel mes sushis !

Je n’arrive plus à ouvrir la bouche correctement.

Un peu d'anatomie ...

Les articulations temporo-mandibulaires sont les deux articulations de la mâchoire.

 

Elles mettent chacune en jeu un condyle (issu de l’os de la mâchoire, la mandibule), et l’os temporal (une fosse suivie en avant d’une éminence). Entre les deux, se trouve un disque intra-articulaire qui permet d’améliorer le mouvement et amortir les forces puissantes qui s’exercent sur les articulations lors de la mastication. 

Le tout est mis en mouvement par différents groupes musculaires qui sont situés à l’extérieur et à l’intérieur de la mâchoire. Parmi les plus puissants, on trouve les muscles de la mastication comme le muscle masséter ou le muscle temporal. D’autres muscles moins connus et accessibles sont aussi important comme les muscles ptérygoidiens qui s’attachent au disque pou rle diriger pendant le mouvement d’ouverture et de fermeture.

Le mouvement d’ouverture de la bouche :

 

En simplifiant, à l’ouverture de la bouche on note globalement deux phases :

  • une phase ou le condyle (de l’os de la machoire) tourne, fait une rotation sous le disque; 

  • Suivie d’une phase où l’ensemble condyle/disque avance vers l’éminence temporale.

Pathologies

Il existe une classification complexe des pathologies de dysfonctions des articulations temporo-mandibulaires. 

 

Sur le plan anatomique pure, il peut y avoir globalement des dysfonctions de types:

  • articulaire : le disque est souvent mis en cause.

    • Luxation réductible : le plus souvent, il peut être luxé en avant pendant l’ouverture (la phase de rotation décrite plus tôt est réduite). L’ouverture de la bouche est limitée ou non, avec un craquement audible reproductible. Les mouvements de déviation à droite et à gauche de la mâchoire peuvent être asymétriques. Une partie de la rééducation consistera à ré-apprendre à ouvrir la bouche en respectant les deux phases.

    • Luxation irréductible : cette fois le disque est luxé et ne ré-intègre pas sa loge. L’ouverture de la bouche est très limitée et ne permet parfois pas de manger normalement. Il n’y a pas de craquement sauf au moment ou le disque s’est luxé.Hyperlaxité des ligaments qui entourent l’articulation; On note alors une très grande ouverture de la bouche, avec ou sans craquement. Une souffrance ligamentaire peut continuer aux douleurs.

 

  • musculaire : contractures myofasciales des muscles évoqués ci -dessus. Une contracture est une partie très fine du muscle qui reste contracté même au repos. L’absence de relâchement peut provoquer des douleurs locales ou à distance. On parle alors de point triggers (gâchettes). Par exemple, une contracture du masséter peut donner une douleur projetée dans les dents ou dans l'oreille. Le problème ne vient pas de la dent. Si vous avez mal au dents mais que le dentiste ne trouve rien de particuliers, il peut être intéressant d’examiner le système musculo-squelettique de la machoire.

  • Mixte articulaire et musculaire.

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Le rachis cervical

Dans nombre de situations, il sera intéressant d’évaluer la région cervicale et en particulier la zone sous le crâne. Une diminution de mouvements ou une faiblesse musculaire peut en effet participer aux problèmes. Si des maux de tête sont présents, il est possible qu’une rééducation de la machoire et du cou permette d’améliorer la situation, si la cause est établie comme musculo-squelettique.

 

 

 

 

Si vous souffrez de douleurs depuis plus ou moins longtemps, il est fondamental de prendre en compte d’autres facteurs que biomédicaux.

Nous savons aujourd’hui que la douleur est une expérience influencée par nombre de facteurs, parfois plus importants que les dysfonctions anatomiques :

  • Sommeil

  • Alimentation

  • Facteurs psychologiques : anxiété, stress pensées négatives,

  • Vie sociale familial, amicale, professionnelle, etc.

 

 

Le bilan effectué en début de prise en charge permettra de mettre en perspective tous ces paramètres afin d’avoir une vision la plus juste possible de la situation et de permettre un accompagnement personnalisé.

La douleur, une expérience multifactorielle

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